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Chez Maribel

19 décembre 2011

Hugo, de Martin Scorsese

Hugo-Cabret

Je suis allé voir ce film sans trop savoir à quoi m'attendre, sinon qu'il avait obtenu d'excellentes critiques. En fait, par la bande-annonce, je m'attendais à un film fantastique, j'ai donc été agréablement surprise de voir que ce n'était pas le cas.

Hugo est un film qui ne laisse pas indifférent par sa beauté. Dès les premiers plans, nous sommes ébahis. Beaucoup de soins ont été apportés au visuel : la magnifique ville de Paris, les plans en mouvement, le côté vieillot qui se matérialise sous tous les vêtements, les textures, les couleurs... Les engrenages, même, simples pièces de métal, sont d'une beauté surprenante. Ceux-ci prennent d'ailleurs une place importante dans le film : le père d'Hugo qui était horloger, l'assemblage de l'automate, et tous ceux requis pour faire fonctionner les horloges de la gare. Ils désignent aussi le temps qui passe et comme les bonnes cirscontances s'additionnent pour changer le cours des choses.

Outre les décors qui impressionnent, il y a aussi les acteurs. Des petits enfants qui jouent parfaitement aux grands noms que nous connaissons déjà (Helen McCrory, Ben Kingsley, Richard Griffiths, Christopher Lee, Jude Law, Frances de la Tour,...) Tous avec leurs histoires et parfois leurs petits côtés sombres. Et l'histoire, bien sûr, qui donne de l'espoir et nous fait penser qu'il y a de la place pour tous, et pour tous les rêves. Tout l'aspect cinéma dont traite la seconde moitié était bien intéressant. On découvre l'histoire de George Mélies et des balbutiements du cinéma.

J'ai été bien époustouflée par ce film. Un très beau moment de cinéma, qui s'adresse autant aux adultes qu'aux enfants (6 ans et plus, je dirais, à cause de la complexité de l'histoire et de la longueur, 2 hrs).

Depuis, j'ai commencé à lire l'histoire originale de Brian Selznick- un très bel ouvrage qui marie images et texte- et j'aime beaucoup!
 
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19 décembre 2011

Sombres citrouilles, Malika Ferdjoukh

34219Aujourd'hui, 31 octobre, trois générations de Coudrier sont réunies à la Collinière, la grande demeure familiale entourée de forêts et d'étangs, pour fêter, comme chaque année, l'anniversaire de Papigrand, le patriarche. Comme c'est aussi Halloween, Mamigrand a envoyé les petits chercher des citrouilles au potager pour les voisins américains. Mais dans le carré de cucurbitacées encore enveloppé des brumes de l'aube, il y a comme un pépin. Un homme étendu de tout son long, plein de taches rouges, silencieux. Mort. À première vue, personne ne le connaît. L'affaire pourrait donc n'être pas si grave que ça. Le problème, c'est que dans la famille, il y a au moins trois mobiles criminels possibles. Donc trois assassins potentiels. Sans compter tous les secrets qu'on n'a pas encore découverts...

 

Avec mes études, je manque un peu de temps pour lire ces temps-ci, et donc pour poster ici, d'où ma quasi-absence. C'est d'ailleurs un livre que je prévoyais lire à l'Halloween... Mais je continue toujours de vous lire via Google Reader; il me faut bien continuer à ajouter de nouveaux titres à cette pàl! ^^

Le dernier roman que j'ai lu en est un de Malika Ferdjoukh, qui ne m'a jamais déçue jusqu'à maintenant! Encore ici, nous retrouvons ce qui fait son charme : de grandes familles, de grandes maisons pleines de mystères, des personnages attachants, des amours de jeunesse... Dans Sombres citrouilles, nos personnages se retrouvent tous chez les grands-parents. En deux jours, les enfants en apprendront plus sur leur famille (pas toujours de bonnes choses!) et découvriront un mort dans le jardin. Les intrigues sont bien ficelées et nous nous laissons porter par l'imagination de l'auteure et par ses personnages si vivants. D'ailleurs, je trouve que cela est bien rendu par le fait que l'auteure nous fait promener d'un personnage à l'autre, des touts-petits aux adultes. Nous apprenons tous à les connaître et à découvrir leurs petites caractéristiques.

Une autre réussite de Malika Ferdjoukh!

19 décembre 2011

S'aimer pour maigrir et non maigrir pour s'aimer, Stéphanie Moranville

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Retrouver sa confiance et son estime de soi pour prendre la première place

L'incroyable parcours d'une femme ayant perdu 150 livres.
Cette méthode est simple et efficace afin de vous motiver à retrouver la confiance et l'estime de soi nécessaires pour effectuer les démarches concluantes vers le but. Le but est celui qui vous donne de la motivation pour le reste de votre vie. Le but est celui qui vous permet de vous surpasser. Celui qui vous donne le coup d'envoi vers vos prochains objectifs.
Découvrez votre but, réalisez-le et plus rien ne vous arrêtera!
Pour Stéphanie Moranville, le but était de s'offrir le plus grand cadeau, "la première place", en prenant position sur sa vie et en revenant à la base de tout, soit la confiance et l'estime de soi. Son but, une perte de poids de 150 livres! Que pourrait-il y avoir d'impossible après un tel exploit?
Dans cet ouvrage, vous trouverez son parcours, ses souffrances, ses pensées, ses éléments déclencheurs, ses démarches, ses erreurs ainsi que ses grandes victoires.
 
 
Lu dans le cadre de Masse Critique Québec.
 
Voilà l'un de ces livres qui nous promet un grand bouleversement et une vie plus heureuse après sa lecture. Qu'en est-il vraiment? Eh bien, je dirais que le message d'avoir confiance en nous commençait à faire son effet à force d'être lu. Pour cela, le pari est gagné. Par contre, pour le reste, je ne suis pas du tout convaincue par ce livre. Court, il se lit rapidement, mais il n'est pas un condensé. J'ai parfois eu l'impression de relire la même chose tout au long, même si le livre suit le cheminement de l'auteure. Et, en fait, il s'agit plutôt de sa démarche personnelle pour apprendre à s'aimer après avoir eu longtemps un surplus de poids. Nous n'apprenons pas vraiment comment elle a réussi à perdre ses kilos en trop. D'ailleurs, bien qu'elle affirme avoir perdu 150 lbs, nous ne voyons aucune photo. Il faudra aller sur son site Internet ou la croire sur parole.
 
J'aurais préféré lire ce qu'elle avait essayé concrètement pour sa perte de poids, quelle était sa routine d'exercices et quel était son régime alimentaire. Ce que ce livre n'est aucunement. En fait, nous nous trouvons plutôt devant une biographie, mais avec des conseils pour le bonheur intégrés. Mon intérêt est vite retombé. De plus, ce n'est pas tout le monde qui se reconnaîtra dans sa personnalité qu'elle cite régulièrement comme étant très extravertie. Aussi, malgré un discours simple, j'ai parfois trouver ce livre difficile à suivre. Il aurait mérité une meilleure révision.
 
Je n'ai donc pas beaucoup accroché à ce livre. Le style m'a dérangé et les éléments intéressants n'ont pas réussi à m'en faire garder un bon souvenir. Dommage.
 
Merci à Masse Critique Québec et à Béliveau éditeur pour cette lecture.
24 octobre 2011

Fais-moi peur, Malika Ferdjoukh

faismoipeurMonsieur N. n'avait pas été un criminel toute sa vie. La preuve, il avait déjà neuf ans quand il tua pour la première fois. Bien entendu, à cette époque, il n'était pas encore monsieur N..Il était Léo, petit garçon qui passait ses vacances chez Mémé et Pépé.... Et puis, vingt ans plus tard, le voici, rôdant autour de la maison de la famille Mintz. Les parents sont sortis, les enfants font du pop-corn, Odette voudrait aller chercher un sapin au cimetière, elle craint que le Père Noël ne les oublie. Monsieur N. ne les oublie pas, lui. Il a déjà tué son chien Thor, il a mis un manteau rouge, il se prépare. Un roman haletant, tendu, mais plein d'humour aussi. Un thriller de Noël, qui ne vous lâche pas.

Ce roman jeunesse se déroule pendant Noël, mais c'est le côté effrayant du roman qui me l'a fait lire pour la période avant l'Halloween. En fait, il est bien pour les deux fêtes, ou pas, il ne faut surtout pas se priver! ^^

Comme dans Quatre soeurs, l'auteure met en scène une famille nombreuse, avec leur vie des plus attachante. Mais ici, l'histoire se déroule dans la même soirée, où un criminel se gonfle d'un désir de vengance qui l'amènera jusqu'à la maison des Minzt. Nous avons un épilogue qui nous montre le tueur dans son enfance, mais ensuite l'histoire s'enchaîne, changeant de point de vue pour nous faire découvrir chaque personnage. Le rythme s'accélère et nous continuons notre lecture, se demandant toujours si le tueur arrivera à ses fins.

Malika Ferdjoukh maîtrise parfaitement l'art du suspense. Et elle ne prend pas ses lecteurs à la légère. Le roman nous offre ce qu'il nous a promis : des frissons et un criminel des plus horrible. Nous n'avons pas affaire à un gentil méchant qui se rendra compte qu'il fait le mal, comme à la Walt Disney. C'est ce que je j'apprécie dans les romans de L'École des loisirs. Leurs livres n'ont pas peur d'aborder certains sujets. Je pense aussi à Simple, de Marie-Aude Murail, qui traite entre autres de sexualité et de handicap. Ici, on entre quelques moments dans la vie de Gabriel, aveugle, et l'auteur aborde le thème de l'antisémitisme, incarné par ce meurtrier des plus abject.

En plus de personnages attachants et d'une histoire à vous faire frissonner, il y a l'écriture de Malika Ferdjoukh, qui sait manier les mots autant que les images. Un excellent roman jeunesse!

2 octobre 2011

Insatiable, Meg Cabot

65785263_p « Vous en avez assez des vampires ? Meena Harper aussi. Il faut dire que le paranormal, ça la connaît. La preuve : elle peut tout vous dire de votre mort prochaine. Mais dès que ça la concerne, Meena ne voit rien venir. Du coup, elle ne pouvait pas imaginer :  — qu’elle allait rencontrer un beau brun ténébreux — qu’elle en tomberait bêtement amoureuse  — que ce serait un prince au côté légèrement obscur  — que l’heureux élu serait déjà mort. Pourtant, Meena finirait bien sa vie avec lui. Bref, voici venue l’heure fatale… de prendre son destin en main. Mais Meena en a-t-elle les moyens ? »

Je viens de terminer Insatiable, dans la version française. J'ai passé un agréable moment. Le roman parle de vampires, mais l'auteure a traité de son sujet sans tomber dans l'histoire type à la Twilight. En fait, je crois qu'elle en profite pour se moquer un peu du phénomène, tout à la fois. L'histoire se déroule à notre époque, avec justement toute cette folie des vampires, que l'on voit partout à la télé et dans les romans. L'héroïne, qui est scénariste, doit justement en intégrer quelques uns dans son feuilleton populaire, sous la pression de ses supérieurs. Elle ne croit pas du tout à leur existence, même si elle-même possède le don de voir la mort prochaine des gens qu'elle croise. Évidemment, elle en rencontre un. ;)

Ce n'est pas le meilleur roman que j'ai lu de l'auteure, et il est même un peu long pour ce type de lecture, mais il a quand même ses qualités. J'ai surtout aimé la manière dont l'auteure fait le parallèle avec notre propre monde, où cette mode des vampires ne cesse de prendre de l'ampleur. Et puis les hommes que rencontre Meena sont sexy à souhait! Un bon divertissement donc, comme toujours avec Meg Cabot. Bonne nouvelle, je viens d'apprendre qu'une suite est déjà sortie. Elle devrait être traduite en français pour février 2012.

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26 septembre 2011

Bridemaids

bridesmaids-movie-poster-2011-1020684370-337x500Bridemaids est un film totalement loufoque qui traite de l'amitié, des relations de couple et du mariage. L'histoire tourne autour d'Annie, une femme qui vient d'être plaqué par son copain et dont la vie tourne en rond en ce moment. Elle voit un homme, mais il est clair qu'il ne veut pas s'embarquer et qu'il ne pense qu'à lui-même. Sa meilleure amie, Lillian, vient de se fiancer et Annie est nommée demoiselle d'honneur. Il lui revient alors la tâche d'aider à la préparation du mariage, avec 4 autres femmes, amies de Lillian, qu'elle ne connaissait pas encore.

Dit comme cela, le récit ne semble pas très original, mais le film se démarque des autres comédies à recette. Ici, on n'a pas peur d'être vulgaire ou de pousser très loin les situations comiques. De plus, les actrices sont excellentes, totalement déjantées. Mention spéciale à l'actrice principale, Kristin Wiig (qui a écrit le scénario), Melissa McCarthy et Maya Rudolph. J'ai passé un excellent moment avec ce film; je n'ai pas vu les deux heures passées. Les comédiennes se retrouvent dans des situations incroyables mais, malgré tout, on n'a jamais l'impression que ça va trop loin.

Une excellente comédie à revoir!

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24 août 2011

One day

One_Day_PosterJe reviens tout juste du cinéma pour y voir One day, le film adapté du roman de David Nicholls (l'auteur a lui-même écrit le scénario) par la réalisatrice de An Education. Je n'ai pas encore lu le livre; l'histoire était donc une totale découverte pour moi.

Anne Hathaway, toujours excellente, et Jim Sturgess y jouent un couple d'amis que l'on voit évoluer sur une vingtaine d'années. Amoureux l'un de l'autre, ils ne veulent pas trop l'avouer et en plus, ils se ratent tout le temps. Soit ils ne recherchent pas la même chose dans la vie, soit ils vivent déjà avec quelqu'un d'autre. Mais le sentiment est là et ne les quitte pas.

Le film nous fait réfléchir sur les attentes que l'on a dans la vie, sur l'amour et le temps qui passe. Le personnage d'Emma est très drôle: elle nous fait rire à plusieurs reprises. Mais le ton n'est pas toujours à la comédie...

J'ai passé un bon moment. La chimie passe bien entre les deux acteurs principaux. J'ai maintenant hâte de découvrir le livre, qui a été un coup de coeur pour plusieurs lectrices.

J'ai eu la surprise de voir que Romola Garai jouait dans ce film. Je crois que c'est la première fois que je la vois dans un rôle moderne, sans robe d'époque! Elle ny joue pas un grand rôle, mais j'aime beaucoup cette actrice et c'est toujours un bonheur de la voir à l'écran. Tout comme Anne Hathaway!

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19 août 2011

Sally Lockhart, tome 3, La vengence du tigre

sallylockhartUn parfait inconnu prétend avoir épousé Sally Lockhart... et il réclame la garde de sa fille Harriet, ainsi que tous les biens de la jeune femme ! Une mauvaise plaisanterie ? Sally l'espère... Pourtant le piège se referme autour d'elle. Pourquoi cet homme, qu'elle n'a jamais vu, s'acharne-t-il ainsi sur elle ? Pour sauver sa fille, Sally doit fuir mais, bientôt, il lui faudra affronter, au cœur de Londres, les ombres de son propre passé. Dans ce roman au suspens haletant, l'auteur de la célèbre trilogie A la croisée des mondes campe une héroïne inoubliable dans l'atmosphère ténébreuse du vieux Londres. Ce livre est le troisième volume des aventures de Sally Lockhart.

 

J'étais un peu triste de la tournure que prenait la fin du deuxième tome, mais celui-ci vient tout rattraper. Je me suis vite fait à la nouvelle situation de Sally et j'ai peu à peu fait mon deuil, lui qui m'avait enlever presque toute envie de poursuivre la lecture de cette série.

Sally mène la vie dure dans ce tome. Un homme vient détruire tout ce qu'elle possède, cherchant même à lui enlever la garde de sa fille. Mais Sally est une battante, courageuse même lorsqu'il n'y a plus d'espoir, elle fait d'elle une vrai héroïne. Il n'est pas question que cet homme lui enlève sa fille; elle s'enfuit donc de pension en pension pour préserver ce qu'elle a de plus cher.

Philip Pullman m'a surprise par l'habileté avec laquelle il manie cette histoire, nous révélant des informations petit à petit, nous gardant en haleine jusqu'à la fin. Aucun faux pas pour lui dans ce tome. De l'action, des rencontres, des intrigues compliquées, ... et tout ça dans le Londres victorien et en trame de fond une partie de l'histoire juive.  À mon étonnement, il rattrape ce qu'il fait subir à son lecteur dans le tome 2; on voit tout cela dans une nouvelle perspective.

Un roman prenant et bien mené, qui me fait toujours adorer cette série!

16 août 2011

L'autre jardin, de Francis Wyndham


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À la fin des années trente, dans une petite ville du sud de l'Angleterre, le jeune narrateur grandit dans un environnement à la fois protégé et stimulant : il lit, découvre le cinéma auprès de sa voisine Dodo Basset, la soixantaine éclatante, et se lie d'une improbable amitié avec Kay Desmaret. Fille aînée de ses voisins, elle a dix ans de plus que lui et vit dans l'ombre de son frère, un acteur. Au fil des ans, il observe ses frasques et ses lubies avec une fascination désarmée tandis qu'en toile de fond se déroule la tragédie de la Seconde guerre mondiale.

 

Un court roman (un peu plus de 100 pages) lu dans le cadre du Challenge Vintage sur Whoopsy Daisy (j'en suis à 2 sur 5).

L'histoire se déroule avant et pendant la Seconde guerre mondiale. Les familles sont rationnées et les jeunes hommes doivent partir en guerre, lorsqu'ils ne souffrent pas de tuberculose...

L'histoire suit le passage à l'âge adulte du jeune narrateur. Il est fasciné par sa voisine, dix ans de plus que lui. On pourrait supposer qu'il s'agit d'amour, mais rien n'est dit à ce sujet. Il passe beaucoup de temps avec elle. Ils ont en commun une similitude de caractère. Une certaine passivité.

Les personnages ne m'ont pas vraiment intéressés, mais le récit de l'auteur a beaucoup de charme, tout comme l'époque à laquelle se déroule le roman.

10 août 2011

Orgueil et Préjugés, Jane Austen

jane-austen-orgueil-et-prejuges-10-18_Orgueil et Préjugés est le plus connu des six romans de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle d’un mariage : l’héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett, qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l’épousera-t-elle ? Drôle, romanesque, le chef-d’oeuvre de Jane Austen reste tout simplement incontournable !

 

Je n'aime franchement pas la couverture de mon édition, la trouvant bien trop sérieuse pour la vivacité de notre héroïne et tout l'humour que contient le roman, mais j'ai pu me consoler avec la préface de Virginia Wolfe, que j'ai trouvé très intéressante.

Le roman se passe de présentation, tout le monde a vu, lu ou bien entendu l'histoire de cette jeune fille intelligente qui rencontre un gentleman riche et orgueilleux. Bien que j'aie vu les adaptations et les dérivés de cette oeuvre, c'était la première fois que je lisais le livre. Aucune surprise quant à l'histoire, donc, surtout que l'adaptation de 95 lui est très fidèle, mais j'ai été ravie d'entrer plus avant dans la description des personnages de Jane Austen, que celle-ci décrit toujours avec une certaine ironie. Lire un de ses romans est toujours un bonheur!

Mais ce que j'ai préféré et qui n'était pas aussi bien rendu dans les adaptations est toute la réflexion qu'Elizabeth se fait de Mr. Darcy. J'ai beaucoup aimé la voir éprouver de plus en plus d'affection pour lui au fil des pages et aussi de comprendre pourquoi et comment son avis change. C'est une montée toujours de plus en plus forte et on ne peut qu'être soulagée et excitée par le rapprochement final et tant attendu des amoureux.

J'aime beaucoup ce roman, il a beaucoup d'humour et de romantisme, sans être à l'eau de rose. Jane Austen est une auteure brillante qui rend si bien les comportements humains. Et il y a ici tant de personnages si vivants à travers les pages! On n'a nulle peine à s'imaginer Mme Benett ou Mr. Collins.

Emma garde ma préférence pour l'instant, mais celui-ci n'est vraiment pas loin, avec Raison et Sentiments. Il ne me reste que ses oeuvres mineures à découvrir. Plus de roman donc, mais je pourrai me consoler avec de nombreuses relectures!

 

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