Hugo, de Martin Scorsese
Hugo est un film qui ne laisse pas indifférent par sa beauté. Dès les premiers plans, nous sommes ébahis. Beaucoup de soins ont été apportés au visuel : la magnifique ville de Paris, les plans en mouvement, le côté vieillot qui se matérialise sous tous les vêtements, les textures, les couleurs... Les engrenages, même, simples pièces de métal, sont d'une beauté surprenante. Ceux-ci prennent d'ailleurs une place importante dans le film : le père d'Hugo qui était horloger, l'assemblage de l'automate, et tous ceux requis pour faire fonctionner les horloges de la gare. Ils désignent aussi le temps qui passe et comme les bonnes cirscontances s'additionnent pour changer le cours des choses.
Outre les décors qui impressionnent, il y a aussi les acteurs. Des petits enfants qui jouent parfaitement aux grands noms que nous connaissons déjà (Helen McCrory, Ben Kingsley, Richard Griffiths, Christopher Lee, Jude Law, Frances de la Tour,...) Tous avec leurs histoires et parfois leurs petits côtés sombres. Et l'histoire, bien sûr, qui donne de l'espoir et nous fait penser qu'il y a de la place pour tous, et pour tous les rêves. Tout l'aspect cinéma dont traite la seconde moitié était bien intéressant. On découvre l'histoire de George Mélies et des balbutiements du cinéma.
J'ai été bien époustouflée par ce film. Un très beau moment de cinéma, qui s'adresse autant aux adultes qu'aux enfants (6 ans et plus, je dirais, à cause de la complexité de l'histoire et de la longueur, 2 hrs).
Depuis, j'ai commencé à lire l'histoire originale de Brian Selznick- un très bel ouvrage qui marie images et texte- et j'aime beaucoup!