Métro Baker Streetm, Enola Holmes T6, de Nancy Springer
Cela fait plus d'un an que ma mère a disparu, m'abandonnant à l'autorité de mes frères, Mycroft et Sherlock Holmes, qui souhaitent m'expédier en pension pour faire de moi une lady.
Une année donc que je leur échappe, parvenant à couvrir mes traces en multipliant déguisements et pseudonymes. En ce matin fatidique de juillet 1889, alors que j'étrenne une nouvelle fausse identité, je reçois à mon bureau de "Spécialiste en recherches - Toutes disparitions" la visite d'un duc espagnol effondré par l'enlèvement de sa femme. Me voilà encore sur une enquête en concurrence avec mon détective de frère, au moment même où ce dernier me contacte sur une tout autre affaire.
Moins récente. mais bien plus personnelle : une affaire qui concerne ma mère.
Je me souviens encore de l'agréable surprise que j'avais eu à la lecture du premier tome. Combien j'avais été charmée par le personnage principal, par les petits détails qui mettent en vie cette fin de siècle et par la jubilation qu'apportent les rencontres avec Enola et son frère, Sherlock Holmes. J'ai toujours été ravie de découvrir le tome suivant et c'est avec un petit regret que j'ai refermé ce dernier tome. Bien que l'héroïne soit jeune (14 ans), les histoires ont toujours su garder mon intérêt.
Ce tome conclut avec brio la série. C'est avec bonheur que le destin d'Enola prend un nouveau tournant, dans ce tome où Sherlock a enfin une présence suffisante. Nous savons enfin ce qu'est devenue la mère d'Enola et comprenons son départ, même si on peut lui en vouloir encore.
Je vous conseille toujours cette série, écrite avec beaucoup de petits détails qui en font une lecture excellente pour la jeunesse, mais aussi pour tous ceux qui aiment se plonger dans le Londres victorien. Nancy Springer a su réutilisé avec brio un personnage connu, pour en faire une série intelligente et trépidante.