Beaucoup, passionnément, à folie, un film d'Anthony Minghella (1991)
Alors que le temps des fêtes approche, comme il y a plus de films à la télé, j'ai eu l'opportunité de voir Beaucoup, passionnément, à la folie (Truly madly, deeply) d’Anthony Minghella (Le Patient anglais, Le Talentueux Mr. Ripley) de 1991 avec Alan Rickman et Juliet Stevenson.
Juliet Stevenson y interprète une femme maintenant veuve, toujours déprimée par la mort de son mari. Elle vit toujours dans leur appartement qui a maintenant un grand besoin de réparations et y erre toujours en pensant à Jamie, peu importe les hommes qui aimeraient bien la courtiser.
Un jour, son mari apparaît devant elle, revenu de l'au-delà pour elle. Cette nouvelle la réjouie, elle est très heureuse, s'isole avec lui. Tranquillement, elle recommence à sourire et à voir les bons côtés de la vie. Elle s'implique avec ses amies et rencontre même de nouvelles personnes. Parallèlement à cela, Jamie amène des amis (fantômes!) dans leur appartement et tout deux commencent à s'éloigner de plus en plus alors qu'elle commence à le trouver envahissant. Leurs vies ne se rejoignent plus vraiment, il est temps d'aller vers l'avant.
Le film est sur une note plutôt triste. D'abord, le deuil de perdre son mari, de s'isoler dans ce qu'il reste du monde à lui. Les amis, le travail et les autres choses de la vie qui ne peuvent évoluer à cause de ses pensées toujours ancrées dans le passé. Ensuite, c'est très beau lorsqu'il revient, mais ça ne peut fonctionner, donc leur amour est terminé à jamais. Il ne reste que le souvenir de ce qu'il a été et l'espoir que chacun recommence sa vie(façon de parler pour ce qui est du mari!) sur un nouveau départ depuis la mort de Jamie.
J'ai trouvé que le film avait plutôt mal vieilli pour ce qui est du son et des habits (et la moustache ^^), mais l'histoire, bien que triste, était quand même belle et si vous en avez la chance, n'hésitez pas à le voir si ce n'est déjà fait.