Le temps n'est rien, d'Audrey Niffenegger
Claire, ravissante artiste, et Henry, aventureux bibliothécaire, se rencontrèrent quand Claire avait six ans et Henry trente-six et se marièrent quand Claire avait vingt-trois ans et Henry trente et un. Impossible ? En théorie, seulement. Car Henry souffre d’un mal mystérieux, qui le « déplace » dans le temps, le contraint à visiter des moments cruciaux de sa vie, passée ou future. Comment jouir du présent, comme tous les amoureux du monde, ou s’imaginer un avenir lorsqu’on est sous l’emprise d’un phénomène irrépressible ?
Je me suis lancée dans ce roman sans trop savoir de quoi il s'agissait et j'ai été agréablement surprise. Le début du livre est assez intriguant et j'ai tout de suite embarqué dans l'histoire. Il faut s'y lancer en sachant que l'on aura pas tous les morceaux du casse-tête du premier coup, une bonne façon de laisser planer un certain suspense et des interrogations. Je n'en dis pas plus sur le livre pour celles qui voudraient le lire.
Le temps qui passe, la mort, l'amour en sont les thèmes centraux. Ce qui en fait un récit touchant qui ne peut que bouleverser. Je l'ai refermé avec une certaine tristesse, comme à chaque fois que je termine un bon livre. L'adaptation cinématographique sort à la fin de l'été avec Eric Bana (The Other Boleyn Girl) et Rachel McAdams (The family Stone).